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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 10:37

 

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   Quelque part en Amérique du Sud...


    Le jour où Vera Candida, 15 ans, découvre qu’elle est enceinte, elle décide de fuir l’île de Vatapuna où elle vit avec sa grand-mère. Elle embarque pour la ville de Lahoméria et trouve refuge dans un foyer pour jeunes mamans. Après la naissance de Monica-Rose elle accepte de travailler, la nuit, dans l’usine de paniers-repas.

   L’article d’un journaliste, surnommé « Billythekid » qui enquête sur la directrice du foyer et ses liens avec les nazis, va semer le trouble et annoncer la fin de cette institution. C’est dans ces conditions particulières que se fait la rencontre entre la jeune maman et le journaliste dénonciateur. Sans oublier les enseignements de sa grand-mère et ses mises en garde Vera Candida va peu à peu se construire un statut de maman et de femme.


    Le roman de Véronique Ovaldé est un enchantement ! Elle prête aux femmes de grandes qualités : courage, audace, endurance, grandeur… Son écriture imagée recèle d'une pointe d'humour. La rencontre entre Itxaga, le journaliste, et Rosa Candida est d'une grande fraîcheur et n'est pas sans rappeler certains passages qui déjà nous faisaient fondre dans l'histoire d'Amélie Poulain! Le personnage de Vera Candida nous épate elle ne compte que sur elle-même pour élever sa fille et pour s’élever elle même.

« Quand Vera Candida pensait à la période précédant son installation chez Itxaga, elle avait l’impression d’avoir vécu coincée dans le tiers-monde et que peu à peu son pays - circonscrit à son corps, son pays et sa fille- s’était ouvert à une certaine forme de démocratie et de richesse. Elle se souvenait d’elle-même comme d’un petit animal fruste et effrayé. »

    Elle est émerveillée et incrédule par ce que lui donne la vie: un travail, une jolie petite fille et l’amour inconditionnel d’Itxaga.

   J’ai cependant trouvé le roman de Véronique Ovaldé assez inégal; si je me suis accrochée avec délices aux espadrilles silencieuses de Vera Candida je n’ai pas été séduite par la grand-mère, Rose Bustamente, et ai trouvé assez déprimante sa relation avec Jeronimo, le voyou.


L'olivier- août 2009

 

 

 


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commentaires

M
<br /> Ca y est je l'ai lu, et je dois avouer ma grande déception ...ça aurait pu être un très bon roman , mais l'auteur a un style très décousu, elle n'a pas su trouver le bon tempo !!<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> C'est vrai que tout était en place pour faire un grand roman. J'irai vers son prochain livre avec hâte cependant.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> J'avoue avoir eu un avis un peu mitigé pour ce roman. Ma perception est en décalage avec mon côté féministe. J'ai trouvé ces femmes souvent dures et froides. J'ai un peu plus apprécié Vera Candida,<br /> mais j'ai surtout été éblouie par la constance de son amoureux transi... :-)<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Tu as raison Itxaga est patient et positif, adorable et touchant.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Je ne l'ai pas (encore) lu mais j'ai entendu Véronique Ovaldé en parler dans une émission de radio et j'ai été séduite.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Son passage à la grande librairie m'avait aussi enthousiasmée.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Bah j'hésitais... Je suis sûre maintenant : je repousse !<br /> Boulie<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> on peut en effet repousser cette lecture... mais provisoirement alors.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> J'ai lu de cette auteure "les hommes ne général me plaisent beaucoup" : belle écriture mais j'ai trouvé l'histoire très confuse...<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Je ne connais pas ce titre; j'ai aimé le coeur transparent et déloger l'animal ,; je pense que V.<br /> Ovaldé peut aller encore plus loin vers l'excellence.<br /> <br /> <br /> <br />