Lorsque je quitte ma maison pour une semaine ou deux, pour un week-end prolongé ou même lorsque, sans abandonner « my sweet home », je me fâche avec aspiro, éponges et autres chiffons, c’est avec délectation que araignées, cloportes, mouches et moutons envahissent l’espace et signent leur passage. J’ai une fois délogé une chauve-souris et plusieurs fois glissé sur les restes des fêtes adolescentes… La solution est toujours la même : on retrousse les manches, on s’équipe d’un balai, d’une serpillière, on ouvre les fenêtres et sus à l’envahisseur !
J’ai abandonné Lenn ha dilenn pendant de longues semaines d’inspiration volatile et ici aussi se sont tissées les toiles publicitaires, accumulée la pollution commerciale et mercantile. Les derniers billets rédigés sont occultés par des offres alléchantes de crédit, des propositions de prédictions astrales…
Je reviens donc, avec mes lectures, mes livres et mes mots repousser et chasser les importuns.
Kenavo ar c’hentañ!